Dans les cimetières aussi, il y a des périodes de travail plus intenses que d’autres. Et notamment de septembre à novembre, où « il faut que les six cimetières de la ville soient nickel », souligne Frédéric André, responsable des 5 agents municipaux du service cimetières.

Malgré une baisse notable de la fréquentation des cimetières, le 1er novembre reste la période où les familles viennent se recueillir. « Les cimetières doivent être propres, désherbés, tondus pour les parties enherbées. C’est un respect que l’on doit aux familles », poursuit Frédéric André. Les techniques d’entretien évoluent régulièrement : depuis l’arrêt de l’utilisation de produits désherbants, ce sont les outils mécaniques qui sont utilisés, et notamment la binette. Mais depuis 5 ans, l’enherbement progressif du cimetière du Forlac’h change encore les pratiques : tonte tous les 15 jours, débroussaillage, soufflage des déchets de tonte, et ce avec des outils électriques, moins bruyants, plus respectueux quand des familles se recueillent.
« Les trois quarts du cimetière du Forlac’h sont enherbés, à l’exception des allées qui resteront gravillonnées. Il nous reste environ 1 600 m² à faire, et l’objectif est de faire ensuite les autres cimetières », rappelle Frédéric André, qui précise : « Au départ le public était plutôt méfiant, mais aujourd’hui on nous demande quand l’ensemble du cimetière sera enherbé ! ». C’est un travail assez long, les carrés devant être décaissés à la main, les graviers exportés pour préparer un terrain nu pour la machine qui ensemence la terre.
Le travail des agents ne se limite pas à l’entretien : ils ont aussi en charge la gestion des inhumations, des concessions, etc. « La partie funéraire est très réglementée et nécessite beaucoup de travail administratif », note Frédéric André.
Carré militaire
Dans le carré militaire, entretenu et fleuri toute l’année, les 77 croix sont fraîchement repeintes et les chrysanthèmes plantés il y a deux jours. Cette année, en prévision des cérémonies du 11 novembre, le Souvenir Français a également identifié par un petit drapeau tricolore une centaine de tombes de combattants Morts pour la France, inhumés dans des concessions familiales. « Nous essaierons de faire pareil dans les autres cimetières l’année prochaine. Quand les concessions ne sont plus renouvelées, les dépouilles de ces combattants sont exhumés et ré-inhumés dans le caveau de regroupement, situé juste à côté du carré militaire », explique Christophe Kergoat, délégué départemental du Souvenir Français et conseiller municipal.
