Avant que le Léguer ne soit endigué, son lit s'étalait dans le jardin de Sainte-Anne et sur la zone de Nod Huel. Ce large méandre a été coupé pour faciliter la navigation au début du XIXe siècle, donnant un espace marécageux peu à peu drainé et remblayé. S'installent alors les activités dont on ne voulait pas en ville, notamment une usine à gaz et une décharge municipale, qui ont laissé des pollutions durables dans le sol. Dans la seconde moitié du XXe siècle, des activités s'installent à Nod Huel : une scierie, les services techniques de la ville, des activités industrielles et commerciales.
Le schéma de référence Lannion 2030 prévoit des enjeux forts pour Nod Huel : entrée de ville par Ploulec'h, le quartier pourrait bénéficier d'un nouvel aménagement paysager. Il est aussi pressenti comme un espace pour l'élargissement du centre-ville, avec des liaisons douces et du stationnement, tout en renforçant le caractère fluvial de la zone. En 2021, des esquisses d'aménagement ont été présentées, à partir des contraintes du site (pollution et risques de submersion marine) et tenant compte du projet de 4e pont sur le Léguer mené par Lannion-Trégor Communauté.