Lannion n° 223 Juillet Août 2020
Sommaire
- Nouveaux élus au conseil municipal
- Groas Lagorn : une rando familiale
- Dossier : le quai des possibles #3
L'actu: Le mandat sur les rails
Le 8 juin, le conseil municipal s'est réuni pour la seconde fois, toujours dans la salle des Ursulines, autour d'une tablée XXL afin de respecter les distances sanitaires.
Huit commissions ont été constituées.
Nouveaux élus : quelques portraits
Michel Diverchy, adjoint à la transition écologique
« La transition écologique est une mission transversale à toutes les politiques de la ville, je serai donc en lien avec toutes les commissions de travail. Des actions existent déjà : rénovation thermique des bâtiments municipaux, développement des transports doux, et de nouvelles initiatives sont lancées : réalisation d’un bilan carbone de la Ville, mise en place de production d’énergies renouvelables… Je compte aussi travailler avec les citoyens et les acteurs associatifs, il est de la responsabilité des institutions et des collectivités d’accompagner les projets les plus pertinents.»
Tréfina Kerrain, adjointe aux politiques culturelles, patrimoine et langue bretonne
« C'est la première fois que je suis élue dans une commune. Plutôt que rester en retrait, j'ai voulu mettre la main à la pâte pour aider à la mise en place d'un projet politique pour Lannion. Porter mes idées avec toute une équipe pour faire bouger les choses de l'intérieur. En ce qui concerne la culture et le patrimoine, je vais dans un premier temps poursuivre le très bon travail déjà en place à Lannion. »
Gwénaëlle Lair, adjointe aux politiques sportives et handicap
« M'investir dans un conseil municipal, c'est tout nouveau pour moi.
Ma motivation, c'est de pouvoir faire avancer les choses, et en premier lieu permettre à tous d'avoir accès au sport, personnes valides comme personnes handicapées. »
Françoise Barbier, conseillère municipale
« Je suis en retraite depuis peu, donc disponible pour m'investir pour ma ville, notamment dans les politiques sociales. C'était le bon moment ! Le bénéfice est réciproque : je peux aider les autres en tant que conseillère municipale
et cela me permet aussi de rester active dans la société. »
Fabrice Louédec, conseiller municipal
« Intégrer le conseil municipal, c'est une nouvelle expérience. Je vais découvrir son fonctionnement, écouter, et mettre à profit mes compétences dans les domaines du sport et de la jeunesse. J'ai toujours habité à Lannion et je suis investi dans le milieu associatif et sportif, je peux proposer des idées. Il me paraît aussi important de rencontrer la population et provoquer les échanges. C'est pourquoi je m'investirai aussi dans le conseil de mon quartier. »
Les commissions
Six commissions et deux sous-commissions ont été instaurées. Elles sont présidées par un ou une adjoint(e), le maire étant membre de droit de chacune d'entre elles. Plusieurs membres du conseil municipal sont désignés
pour y siéger, mais tous peuvent assister à toutes les commissions. C'est au sein des commissions, qui se réunissent de 6 à 12 fois par an, que les politiques trouvent leur application concrète : les élus travaillent sur les projets
opérationnels qui sont ensuite présentés à l'ensemble du conseil municipal.
Finances
• Cédric Seureau
• Éric Robert
• Myriam Dubourg
• Catherine Bridet
Politiques sociales et solidarités
• Bernadette Corvisier
• Yves Nedellec
• Marie-Annick Guillou
• Françoise Barbier
• Christine Tanguy
• Louison Noël
Politiques urbaines et politique de la ville, cadre de vie, travaux, police, marchés et commande publique
• Françoise Le Men et Marc Nédelec
• Carine Hue
• Christian Méheust
• Pierre Gouzi
• Marie-Christine Barac'h
• Danielle Marec
Politiques éducatives et sportives, handicap
• Gwénaëlle Lair et Patrice Kervaon
• Sonya Nicolas
• Anne-Claire Even
• Fabrice Louédec
• Gaël Cornec
Politiques culturelles, patrimoine et langue bretonne
• Tréfina Kerrain
• Nolwenn Henry
• Fabien Canévet
• Jean-Yves Callac
Démocratie participative, vie des quartiers, vie associative
• Yvon Briand
• Michel Diverchy
• Christophe Kergoat
• Hervé Latimier
• Anne Le Guen
Sous-commission Communication
• Christian Méheust
• Tréfina Kerrain
• Fabien Canévet
• Michel Diverchy
• Catherine Bridet
• Anne Le Guen
Sous-commission Évènementiel
• Yvon Briand
• Gwénaëlle Lair
• Patrice Kervaon
• Tréfina Kerrain
• Marc Nédelec
• Danielle Marec
9 adjoints et 4 conseillers délégués
Maire – Paul Le Bihan – Communication, commerce et artisanat
1er adjoint – Eric Robert – Administration générale, personnel
2e adjointe – Françoise Le Men – Politiques urbaines et politique de la ville
3e adjoint – Cédric Seureau – Finances, numérique
4e adjointe – Bernadette Corvisier – Politiques sociales et solidarités
5e adjoint – Marc Nedelec – Cadre de vie, travaux, police, marchés
6e adjointe – Trefina Kerrain – Politiques culturelles et langue bretonne
7e adjoint – Patrice Kervaon – Politiques éducatives
8e adjointe – Gwénaëlle Lair – Politiques sportives et handicap
9e adjoint – Michel Diverchy – Transition écologique
Yvon Briand – Démocratie participative, vie des quartiers et vie associative
Carine Hue – Mobilités, déplacements doux
Christian Méheust – Eau et assainissement
Sonya Nicolas – Petite enfance
Pour les rencontrer, prendre rendez-vous au 02 96 46 64 48.
Les représentants dans les conseils de quartiers
Buhulien : Christine Tanguy et Christophe Kergoat
Rive gauche – Loguivy : Marie-Christine Barac'h et Pierre Gouzi
Servel – Beg Léguer – Le Rhu : Françoise Barbier et Christian Méheust
Ker Uhel – Kerligonan : Fabien Canévet et Carine Hue
Rive droite – Saint Marc : Yves Nedellec et Hervé Latimier
Saint-Ugeon – Rusquet – Petit Camp : Yvon Briand et Fabrice Louédec
Les élus tiendront des permanences dans les salles des quartiers les samedis 12 septembre, 3 octobre, 7 novembre et 5 décembre de 9h30 à 11h.
Coup de projecteur
Goas Lagorn : la rando familiale et pédagogique !
Départ : parking de Beg Léguer (au niveau du ruisseau)
Difficulté : moyenne
Distance : 2,6 km / 1h30
Balisage : jaune sur fond vert / Circuit visible sur le panneau de départ.
La vallée de Goas Lagorn offre un coin de verdure entre les falaises de Pors Mabo et celles de Beg Léguer. On débute la balade par le haut de la plage : c’est l’occasion de remarquer le massif dunaire, paysage assez rare dans
la baie de Lannion, avec ses oyats qui fixent la dune et les panicauts maritimes, chardons bleus peu communs et protégés.
Le sentier s’enfonce et serpente le long du ruisseau qui coule en fond de vallée, le paysage littoral laissant la place aux prairies humides et au bocage. On apercevra dans les champs des chèvres et des vaches Pie Noire, qui entretiennent le paysage par le pâturage. C’est l’objet du sentier de découverte qui jalonne le circuit, mis en place par Lannion-Trégor Communauté : plusieurs panneaux joliment illustrés amènent à comprendre l’intérêt de
l’activité agricole pour la préservation des milieux naturels. Le site de Goas Lagorn est entièrement propriété du Conservatoire du Littoral, qui veille à sa sauvegarde. En poursuivant la balade, on croise la chapelle Saint Thurien puis on aperçoit au loin le bâtiment agricole construit pour l’élevage des chèvres et on découvre enfin les ruines d’une ancienne ferme, avant de redescendre vers la plage.
La balade est idéale pour les familles, pas trop longue et pédagogique, avec des milieux très variés : littoral, sous-bois, chemins entre les prairies, sentier le long du ruisseau... Et on pourra même terminer par une baignade sur la grande plage de Beg Léguer !
Dossier : Le Quai des Possibles #3
Cet été encore, les quais s’habillent de couleurs : flâner entre les plantations à dominante bleue, se poser face au Léguer, rejoindre à pied l’autre bout du centre-ville par une promenade agréable, le nouveau Quai des Possibles remplit ses objectifs. Si l’installation de cette proposition éphémère a connu retards et ajustements dûs à la crise sanitaire, elle n’a pasà rougir face aux premières éditions !
Un aménagement repensé jusqu'au dernier moment
"On s’est posé la question : est-ce qu’on maintient cette édition du Quai des Possibles ou pas ? », avoue Catherine Carcenac, responsable du service Jardins-Environnement-Propreté, qui a pris ses fonctions au 4 mai, en plein confinement. « Certes il y a la promenade, mais aussi tout ce qu’il y a autour : l’animation, les jeux, le volet sportif...Autant de composantes compromises avec la crise sanitaire. »
Pour Sandrine Thonnellier, son adjointe, « la priorité était de maintenir la production florale. Nous avions commencé les repiquages des plants de la promenade végétale début mars.Nous avons fait le pari de les sauver. Pendant le confinement, ils ont été bichonnés sous les serres du Roudour. » Alors il a fallu ajuster les plans, supprimer les jeux qui amènent à manipuler des objets, remplacer les bancs par des tabourets, espacer les fauteuils... « Mais aussi garder quelques espaces conviviaux pour les familles qui de toute façon se côtoient à la maison », ajoute Catherine Carcenac.
Ainsi, le Quai des Possibles #3 se recentre sur l’essentiel : une promenade agréable, végétalisée, qui relie les ponts de Viarmes et Sainte-Anne, matérialisant une liaison douce entre le chemin de halage et l’aval du Léguer. Sans oublier l’Annexe de la Base Sports Nature, qui propose une chouette nouveauté avec le pump track, une piste pour vélos, rollers, skates et trottinettes...
La belle synergie des services techniques
Initialement prévu pour fin mai, l’aménagement a été posé du 15 au 18 juin. « Les plantes auraient été prêtes pour fin mai, mais le confinement a mis à mal la préparation des autres éléments de la balade : catamarans, balises à
repeindre, assises... La très grande majorité des éléments de cette 3e édition sont repris des aménagements précédents, parfois retravaillés dans les ateliers », explique Sandrine Thonnellier. Pas question, en effet, de réaliser de nouvelles structures après le confinement, sachant qu’il y avait aussi le travail courant à accomplir. En mai, les fleurs ont été plantées dans les bacs, qu’il n’y avait plus qu’à poser sur les quais mi-juin. « On arrive plus tard dans la saison, il fallait que le fleurissement soit déjà épanoui. » C’est Romuald Le Chevillier, chauffeur de tractopelle, qui a eu quelques sueurs froides au moment de charger et décharger les bacs : plus lourds, plus fragiles avec les plantes, l’opération a demandé technicité et délicatesse ! « Vu que la grande majorité des éléments ont été préparés en atelier, le montage sur place a été rapide », explique Yoann Quivoron, de l’équipe de menuiserie.
« Tous les métiers des services techniques ont mis la main à la pâte : les jardiniers, les producteurs de fleurs, les menuisiers, les peintres, les électriciens, les ferronniers, les conducteurs d’engins, les agents de la voirie, de l’atelier de sérigraphie, ceux qui ont pensé le projet...
Le Quai des Possibles, c’est l’occasion de créer une belle synergie entre toute l’équipe des services techniques ! », se réjouit Catherine Carcenac.
Une étude globale pour l'aménagement définitif des quais
"La Ville a sollicité une agence de paysage pour travailler sur une propositiona pérenne sur les quais tout en tenant compte des autres projets encours à Lannion : allée verte, pont aval, Nod Huel, passerelle piétonne,écoquartier des Hauts de Penn ar Stang... », explique Elisa Suard, chargée demission Lannion 2030. Phytolab, agence nantaise pluri-disciplinaire (paysagistes,urbanistes, écologues, architectes, etc), s’est entourée de 7 autres structures spécialisées: INterland, architectes-urbanistes, StudioVicarini, concepteur lumières,Biotope pour les questions de biodiversité, Artelia, bureau d’études techniques,BOC, programmiste, Sennse pour la concertation et Ville en Oeuvre pour le montage opérationnel.« Notre travail a débuté par une phase d’exploration dès janvier. Jusqu’en mars,nous avons pris connaissance des lieux et des acteurs pour mener un diagnostic.Nous avons parcouru le périmètre élargi de l’étude, les rives du Léguer de la Base Sports Nature jusqu’à son estuaire, à pied et à vélo.
Une quinzaine de réunions nous ont permis d’appréhender les multiples regards sur cet espace :commerçants, historiens, conseils de quartiers, services du département, marché, port, police...
Ces acteurs apportent une expertise d’usage indispensable à notre étude », explique Clément Ravet, architecte-paysagiste, directeur du projet chezPhytolab.
Pour lui, « le rapport au Léguer donne le ton de la commande et le fil conducteur de notre approche basée sur le paysage ». Cette phase de diagnostic s’est poursuivie pendant le confinement, période mise à profit pour rassembler,compiler et ordonner toute la matière accumulée pendant deux mois.Début juin, un plan-guide a pu être élaboré : « C’est une carte qui synthétise les enjeux et actions potentielles en termes de paysage, de continuités douces, d’usages... Ce document est voué à évoluer et permet de faire des propositions liées au contexte global de la ville, et non simplement parachutées là sans réfléchir à ce qui se passe juste autour », explique Maud Laroussinie, paysagiste chez Phytolab. Clément Ravetpoursuit : « Au cours des rencontres avec les habitants, on a ressenti une véritable attente de concrétisation de toutes les études et propositions éphémères déjà réalisées. » Perturbé à cause de la crise sanitaire, le calendrier de l’étude a été ajusté :des ateliers de concertation à distance avec les acteurs du centre-ville ont eu lieu en juin. Ils seront déclinés en septembre pour le grand public. à l’automne, des esquisses d’aménagement des rives du Léguer seront présentées avant de définir un projet consolidé et sa programmation dans le temps en début d’année 2021.
Kerampont : ur c’harterKerampont : ur c’harterganet war al lec’hideier
Pa vez sellet ouzh mare ar Romaned, ne oa netra warPa vez sellet ouzh mare ar Romaned, ne oa netra warribl kleiz al Leger. Ne oa nemet an hent roman a deueeus ar Yeoded, a dremen lec’h m’emañ ar straed NoëlDonval en deiz a hirie, a-raok treuziñ gwazh Min Rann hagal Leger dre ur roudour, e-tal Kervaria. E fin ar XIVvet kantved,da-heul digoradur kouent an Aogustined, e voe savet PontSantez-Anna hag a voe pouezus-tre evit reiñ lañs d’ar c’harter.Ur gwir glaoustre e oa stabilaat ar c’harter-se pa oa savet warlec’hideier.
En deiz a hirie e c’haller gwelet c’hoazh Maner Langonavale straed Kerampont. Savet e oa bet war-dro 1450 gantnoblañsed vreton vihan. « Ar maner bihan-se giz ar maezioùeo an ti koshañ er ru-se. Un ostel prevez e oa, gant untour-biñs hag a zo unan eus e berzhioù pennañ. Goude-see oa bet kempennet evit bezañ ur stal, se zo kaoz e oa betlakaet un talbenn gant bannoù-koad outañ », a gont FrançoisSallou, bet savet an ARSSAT gantañ. Er XVIvet kantved ekreskas ar c’harter gant osteloù, ostalerioù, stalioù bihan,ur c’harrer, betek m’en em stalias an Aogustinezed en ospitiSantez-Anna e fin ar XVIIvet kantved.
Goude-se en em gavas an hent-houarn betek Lannuon drear ribl kleiz, war-dro 1860. Goloet e voe gwazh Min Rann hasavet tri gar bihan. Etre an daou vrezel e voe roet lañs d’antouristerezh gant an tren. Kempennet e voe linennoù metrek(hentoù-houarn strishoc’h evit al linennoù bihan) war-dro1920. Troidellat a raent etrezek Landreger ha Plistin betek arbloavezhioù 50, pa voent dilaosket. Derc’hel a rae ar c’harter dagreskiñ war al lec’hideier a-hed ar stêr.E penn kentañ an XXvet kantved e teuas Kerampont da vezañkarter medisinerezh Lannuon diwar al lañs roet gant ArthurAouregan, a oa surjian ha tad-kozh François Saloù. « Ispisialoure oa war lupuz an dremm ha savet en doa ar glinikenn SantezTereza, fas da ospiti Santez-Anna », a gont François Saloù dimp.E 1929 e voe prenet Maner Langonaval gant Arthur Aoureganevit lojañ an dud a veze o tiglañviñ. Abaoe ar c’houlz-se eoaet ar glinikenn da lojañ d’ar straed Jacques Feuillu ha n’euschomet netra eus ar c’harter medisinerezh, war-bouez arc’habined radiologiezh staliet eno abaoe 1944.
Traduction en Français
Kerampont : un quartier né sur les vasières
Si l'on remonte à l'époque romaine, il n'y avait rien sur la rive gauche du Léguer. Simplement la voie romaine, qui arrivait du Yaudet, empruntait l'actuelle rue Noël Donval avant de traverser le Min Ran puis le Léguer, à gué, au niveau de Kermaria. À la fin du XIVe siècle, la fondation du couvent des Augustins amène à la construction du Pont Sainte-Anne, un élément décisif pour le développement du quartier. Construit sur des vasières, sa stabilisation est un véritable enjeu.
Le Manoir de Langonaval, encore visible aujourd'hui rue de Kerampont, a été construit vers 1450 par la petite noblesse bretonne. « Ce petit manoir rural est la construction la plus ancienne de la rue. C'était un hôtel particulier, avec sa tour escalier caractéristique. Il a ensuite été aménagé en local commercial, raison pour laquelle on y a ajouté sa façade à pans de bois », explique François Sallou, fondateur de l'ARSSAT. Au XVIe siècle, le quartier se développe avec des hôtels, des cafés, des petits commerces, un charron, jusqu'à l'arrivée des Augustines à l'hospice Sainte-Anne à la fin du XVIIe siècle.
Puis c'est le chemin de fer qui arrive à Lannion par la rive gauche, vers 1860. Le ruisseau du Min Ran est recouvert, trois petites gares sont construites. Entre les deux guerres, le train accentue le développement du tourisme. Des lignes métriques (voies de chemin de fer plus étroites pour la desserte locale) sont aménagées autour de 1920. Elles serpentent vers Tréguier et Plestin avant d'être abandonnées dans les années 50. Le quartier continue son développement sur les vasières qui bordent le fleuve.
Au début du XXe siècle, Kerampont devient le quartier médical de Lannion sous l'impulsion d'Arthur Aurégan, chirurgien, grand-père de François Sallou. « Il était spécialiste du lupus de la face et a fondé la clinique Sainte-Thérèse, en face de l'hospice Sainte-Anne », se remémore François Sallou. En 1929, Arthur Aurégan acquiert le Manoir de Langonaval et y loge ses malades en convalescence. Depuis, la clinique a déménagé rue Jacques Feuillu et il ne reste du quartier médical que le cabinet de radiologie, installé là depuis 1944.