S’approprier un bout de talus, une zone enherbée, un pied d’arbre, un devant d'immeuble ou un pied de mur pour y planter des fleurs, des aromatiques, des fraisiers voire quelques plants de salade, c’est possible et même encouragé ! Si le fleurissement des pieds de murs est déjà un dispositif en place, avec une convention à signer entre la Ville et le particulier, aujourd’hui le service Jardins va plus loin et propose un « permis de végétaliser » encore plus large. « Cela s’inscrit dans une démarche globale pour promouvoir la nature en ville, pour encourager la biodiversité, mais aussi pour mailler la ville d’espaces dans lesquels on peut se nourrir. Il y a les vergers municipaux, les jardins partagés, désormais chacun peut s’approprier un petit bout de terre », explique Catherine Carcenac, responsable du service Jardins et Environnement. Comme pour les pieds de murs, une convention est signée entre la Ville et le particulier, qui s’engage à respecter certaines règles.
« Développer ces initiatives, c’est aussi changer la perception de la nature en ville en encourageant l’acceptation des plantes spontanées », ajoute Michel Diverchy, adjointe en charge de la transition écologique.
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